16 février 2009
Les lointains
Ces lointains qui me sont une antique patrie
Et où des vents aveugles un jour m'ont crucifié
sur de splendides lumières.
Ces lointains qui m'épient
Gisent dans mes pensées
Et sont horloges de mes attentes.
Ils sont sur mes lèvres comme une soie liquide
Qui m'éloigne de ce qui suppliciait
Mon corps et le vouait au vide.
Lointains devenus flèches
Pénétrant dans ces membres
Que des énigmes hantaient.
Mais inlassablement ce sont les mêmes lieux
Qui chaque fois me reviennent
Me cernent et me désarment.
Marcellu Acquaviva
Higushi, Les cyclamens
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